Si la sorcière existe depuis la préhistoire, sa réputation ne fut pas toujours la même au fil des siècles: de personnage respecté à individu persécuté en passant par entité maléfique sur son balai.

Les premières “sorcières” évoquées en tant que telles remontent à l’Antiquité; à cette époque elle sont guérisseuses, clairvoyantes, conseillères ou conteuses et apparaissent aux cotés des Grands (Rois, princes, empereurs, nobles…). Elles sont alors considérées comme des sages ou des êtres supérieurs en relation avec le divin.

Au Moyen Age, avec l’arrivée de la religion catholique, la « sorcellerie » devient un terme péjoratif.. ce sont des milliers de femmes qui mourront, dénoncées, accusées d’hérésie, de culte du Diable lors de chasse aux sorcières. Pourquoi ? Car elles ont osé, en leur temps, défier l’église et l’autorité masculine et revendiquer leur héritage, leur intuition, leur liberté.

Et même si aujourd’hui encore la définition du mot « sorcière » dans le dictionnaire reste emprunt de catholicisme, depuis quelques années, la sorcellerie tend à être une religion personnelle, un chemin de vie, une prise de conscience, une voie vers le bien-être et la découverte de soit.

Aujourd’hui, l’héritage de ces sorcières, de ces femmes résonnent à l’heure du renouveau féministe.